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UN PEU D'HISTOIRE...

Sainte EMILIE DE RODAT

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Le déclin économique de Montauban est considérable dans la première moitié du 19ième siècle. Lorsqu’Emilie de Rodat arrive à Montauban, au début du mois de juillet 1841, les manufactures qui avaient longtemps fait la richesse de la ville, disparaissaient les unes après les autres.Les salaires sont très bas et les mendiants nombreux : « 1 pour 70 habitants » déclare le maire de Montauban à cette époque alors que la ville compte 21000 habitants.Si l’activité est très faible dans l’ensemble de la ville, les faubourgs de Sapiac et plus encore de Villebourbon, longtemps zone industrielle de Montauban, sont particulièrement touchés par cette absence de dynamisme commercial et les pauvres y sont plus nombreux.

Emilie de Rodat qui dès 1815 avait écrit : « Je serai l’institutrice des pauvres », voit là une raison de s’y établir. Elle n’a cependant pas été la première à se préoccuper des pauvres du faubourg. Avant elle, un prêtre montalbanais, le Chanoine Arnac avait été bouleversé par ces enfants laissés sans instruction et avait décidé d’y porter remède en fondant une congrégation enseignante en 1824 où quatre filles de Montauban furent ses premières religieuses. Les premières jeunes filles sont donc accueillies dès le mois de juin 1825 dans une vieille masure dont le propriétaire était marchand de volaille d’où le nom « le couvent des oies ». Le grand nombre de ces jeunes filles devient rapidement une gêne pour l’école primaire qui doit se résoudre à fermer.

De 1834 à 1841, les religieuses qui accueillent les jeunes filles dans ce qui est aujourd’hui le couvent de la sainte Famille se trouvent dans la nécessité de s’agrandir et les religieuses achètent le couvent des Carmes qui se trouve côte de Sapiac qu’elles acceptent de louer à Emilie de Rodat.

Après maintes difficultés et beaucoup de détermination, Mère Emilie de Rodat finit par acquérir une maison capable d’accueillir les religieuses avec leurs élèves à Villebourbon. Ainsi, l’école se trouve définitivement fondée dans le couvent des religieuses de la sainte Famille faubourg Hamecher.

Quant à l’école Sainte Marie, elle occupe depuis 1911 un autre immeuble situé rue du chanoine Miquel.

 

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Sainte Émilie de Rodat (née le 6 septembre 1787 au château de Druelle, près de Rodez, Aveyron -

morte le 19 septembre 1852 à Villefranche-de-Rouergue) était une religieuse française du XIXe siècle,

fondatrice de la congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille. Fête le 19 septembre.

 

Émilie de Rodat, première enfant de Jean-Louis de Rodat et d'Henriette de Pomayrols, est née dans une famille

appartenant à la vieille bourgeoisie rouergate.

Après l'échec de trois essais de vie religieuse, elle rejoint sa grand-mère à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)

 dans une sorte de communauté regroupant d'anciennes religieuses (nous sommes au lendemain de la Révolution) et des personnes pieuses.

En 1815, ayant entendu quelqu'un déplorer la disparition des écoles gratuites des Ursulines, elle ouvre une école dans sa chambre où s'entassent bientôt quarante élèves. Elle devra plusieurs fois émigrer dans des locaux de plus en plus vastes jusqu'à ce qu'elle puisse acquérir en 1817 l'ancien couvent des Cordeliers.

C'est là qu'elle fonde la congrégation des religieuses de la Sainte Famille en 1819. Les unes se vouaient à l'instruction des filles pauvres, les autres allaient soigner les malades à domicile. À sa mort quarante maisons avaient été fondées dans divers pays.

Elle connut de longues années, plus de vingt ans, de souffrance morales croyant avoir perdu la foi et l'espérance, s'estimant réprouvée. Son entourage ne s'en douta jamais. Ce ne fut que dans les dernières années de sa vie qu'elle recouvra la paix intérieure et que Dieu lui fit sentir à nouveau son amitié.

C’est à  Montauban, dans une ville appauvrie qu’elle arrive le 4 juillet 1841 où elle crée dans la même année l’école Sainte MARIE qui fonctionnera normalement dés janvier 1842 jusqu'à nos jours.

Elle meurt le 19 septembre 1852 à Villefranche-de-Rouergue, et est inhumée quatre jours plus tard dans un oratoire du jardin à Notre Dame de la Salette, où des guérisons sont obtenues grâce à son intercession. Des pèlerinages ont lieu.

Son corps est conservé dans le couvent de la Sainte-Famille. Sa biographie fut écrite par son confesseur Pierre-Marie Fabrer, en 1858.

Elle est béatifiée le 9 juin 1940 et canonisée le 23 avril 1950, décrétée « Sainte » par le pape Pie XII.

Des rues, dans sa région natale, notamment à Rodez et à Villefranche-de-Rouergue portent son nom ainsi qu'une école à Toulouse et un foyer de jeunes.

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Filles dans la cour de l'ancienne école  

 

                               L'école Sainte-Marie avant sa reconstruction en 1963

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